Saturday, January 15, 2011

La femme hippie francaise

This piece was to write a portrait of someone who had a big impact on your life. I picked my high school professor, Madame Nurisso.

Sa présence remplissait la classe quand elle entrait chaque jour. Sa jupe longue oscillait et les colliers multiples pendant à son cou résonnaient avec chaque pas. Une voix nasale aiguë pénétrait le bavardage des adolescents. Silence. En étudiant les visages naïfs, ses yeux vert vif, ronds et brillants comme des billes, s’élançaient tout autour. En français, elle aboyait la leçon du jour. Les étudiants se mettaient immédiatement à faire leurs devoirs. La femme costaude restait assise derrière son bureau en regardant les jeunes avec les yeux perçants qui ressemblaient à ceux d’un faucon. Ses lunettes se perchaient sur le bout de son bec. Les cheveux roux, qui encadraient son visage potelé, lui donnaient un air contraire à personne d’autre que je connaisse.

Voilà, un jour typique dans la classe de Mme. Annick Nurisso, ma deuxième prof de français. Je n’oublierai jamais la première fois que je l’ai vue. Elle s’est entrée dans ma classe et a parlé avec le prof. En sortant, j’ai attiré son attention. Elle clignait de l’œil et souriait effrontément. « Très bizarre, cette femme hippie ! » j’ai pensé. Plus tard, j’ai découvert que son idiosyncrasie l’a définie. Elle s’exsudait une certaine arrogance dans son travail et respirait de bonheur. En bref, elle incarnait l’esprit de hippie avec la joie de vivre.

Une femme qui ne tolérait pas de non-sens, elle n’hésitait jamais à réprimander les contrevenants réglés. Ses gronderies, lacées avec sarcasme, offensaient nombreux lycéens. Mais pas moi. Je les aimais. Une autre facette que Mme. Nurisso possédait, c’est qu’elle affichait ouvertement sa fierté pour tous les éléments de la vie en France. Les murs de sa salle de classe servaient aussi d’une toile pour un collage de culture français. Les peintures murales d’une gigantesque carte de France, les trois mousquetaires, Marie-Antoinette, un croissant, et bien sûr, La Tour Eiffel, couvraient chaque centimètre. Elle a surnommé sa salle de classe « La Bastille », et son petit chien avec les yeux écarquillés « Napoléon ». Ses élèves n’ont pas été épargnés non plus. Moi, je suis devenue Hélène. Jamais je n'ai vu une telle femme ostentatoire, mais je n’ai jamais connu personne qui aimait plus son héritage plus que Mme. Nurisso. Deux ans ont passé depuis que je l’ai vue. Nous nous parlons encore parfois. Elle continue d’enseigner, et je suis sûre que partout où elle va, elle reste la même, créant une émeute et étant aussi sonore et odieuse que jamais.

Grade: A+ for creativity, A++ for grammar.

Comments: Wow! C'est vraiment un travail astucieux-- impeccablement écrit!


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