Friday, December 9, 2011
A small dog with a BIG attitude.
Tuesday, November 1, 2011
People never realize
Sunday, March 27, 2011
Eeyore
Sunday, February 20, 2011
I had a Splenda moment!
Tuesday, February 8, 2011
Creative Writing
The rumbling engine of my mother’s Toyota Unser faded away as she drove off. The plan was in motion. I bellowed to my sister Hillary, partner in crime and faithful follower. Hearing my yells, she tottered down the stairs, having just woken up from her nap. It was time to execute the mission. It had been a while since our last fix, and now with my mother out, it was time to satisfy that itch.
We waited ten minutes just to make sure my mother did not forget anything and had to return home. There was no room for error. We spent those ten minutes counting our money, making sure we had enough to get exactly what we wanted. Precisely ten minutes later, we both consented that Mom was well on her way to wherever she needed to be. Making sure our money was safely tucked away in our pockets, I locked the front door and we started our walk. Not even two minutes outside, we were both already drenched in sweat. We walked past Uncle Sulaiman’s masterpiece, a house lavished in intricate wood carvings and design. It seemed like there was always someone filming a movie there every other day. His stoic gardener was out hosing the foliage to keep them from drying up. We said hi as he nodded his silent greeting to us.
At the end of our street, we took a left and then a right into an alleyway. My mother had always warned us about that alley. One of my older sister’s friends had been mugged there before, in broad daylight too. I grabbed Hillary’s hand and we hurried through that narrow space. She understood. It gave her the creeps too. Once out of the alley, I breathed a sigh of relief. We then crossed the cement bridge above the monsoon drain, smelling the foul, pungent stench of water emanating from below. I couldn’t be distracted by the low levels of water that gushed beneath us; we were so close to our destination— the sundry shop.
The coolness of the sundry shop abated the devilish heat as soon as we walked in. It was filled with all sorts of miscellaneous items, from junk food to bananas and coconuts, basically everything. Hillary and I knew exactly what we wanted. We went straight to the counter, lined with countless jars of our favourite sweets. We scooped heaps out of the jar and counted out ten of each kind. They were so cheap too! I could get twenty pieces of my favourite candies for only a dollar. After we stocked up on our favourite goodies, we trekked over to the Shell station, right around the corner from where we were. This made me a little nervous as it was where my mother usually got gas. A run-in with her here would not be good. We went into the busy gas station and bought goodies the sundry shop didn’t have. Chips, ice-cream, soft drinks and more candy were added to our stash. As we paid, the dark-skinned Pakistani-looking cashier attempted to flirt with us. “What a creep,” I thought, “we’re like, twenty years younger than you.”
But all was forgotten when we walked the seven minutes back home, devouring our ice-creams while quenching our thirsts with soft drinks. Junk food was scarce in our house, unless we went shopping with Dad. Even then it was hard to come by. As a result, on the occasion that my mother had some errands to run, Hillary and I would pay a covert visit to the sundry shop and Shell for our decadent treats.
We retraced our steps, walking quickly. Left out the alleyway, a right onto our street, walked past the architectural masterpiece and straight into the coolness of our home. As we lapped up the last of our ice-creams, I tucked away the rest of our haul. Some went behind my study table; the others went behind the clothes in my closet. As for the wrappers, I collected them. You see, there was no way we could throw them in our garbage without getting caught. As such, I took the wrappers and threw them away in our neighbour’s trash. It was absolutely essential that we covered all grounds. Getting caught meant big trouble. I couldn’t tell you exactly what punishment we would have received as we had never been caught.
As I shut the garbage bin, I saw my mother’s red Unser pulling into our street. She pulled into our driveway and asked me what the heck I was doing in the heat. I told her nonchalantly that I was just chasing a stray cat out of our yard. She bought it. As I lugged the grocery bags into the house, I rationed out the junk food in my head. Who knows when the next time we would get to carry out Operation Junk Food again?
Thursday, January 27, 2011
Can't Leave the USA.
I think this music genome project is ABSOLUTE genius. And thus, I can't abandon its greatness.
Saturday, January 15, 2011
Les yeux qui ne voient pas
Quels sont les sentiments d’une jeune femme âgée de seize ans qui déménagera à un pays inexploré ? La tristesse ? La peur ? L’excitation ? J’ai senti toutes ces émotions le jour où j’ai quitté la Malaisie. Mes parents avaient décidé que je recevrais une meilleure éducation aux Etats-Unis. La décision était subite mais finale. Je me suis fait croire que cette résolution était pour améliorer mon avenir. Bien que j’aie eu quelques doutes dans mon esprit, je les ai mis de côté. Toutes les accommodations avaient été conclues. J’habiterai chez la famille d’un ami de mon père. Apparemment, cet homme et mon père avaient formé une amitié solide en étudiant à l’université. Il n’y avait aucune raison pour gêner mes parents avec mes petits soucis.
Août 2007—L’été s’était passé lentement et paresseusement. La famille m’a accueillie avec le cœur ouvert. Également, j’ai trouvé un emploi dans un restaurant. Le salaire me plaisait. Les gens qui travaillaient là semblaient gais et étaient munis d’une manière amicale. Et moi, j’ai surmonté le mal du pays avec une nouvelle famille, de nouveaux amis et une vie neuve.
–—Tout va bien. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner?
Je ne savais pas que mon bonheur était chancelant.
Le premier jour du lycée – un événement qui a changé mon regard envers les Américains. Je suis entrée dans le lycée, armée avec assurance.
–— Tout va bien, Elena. Tout ira bien.
J’ai eu tort. Les couloirs et les salles de classe, ils exsudaient tous de l’hostilité au lieu de chaleur. Personne ne me voyait, personne ne me parlait. Leurs yeux rencontraient les miens et je les plissais. Dans un cas, leurs yeux aveugles auraient ému une personne qui était plus digne. Pas moi. Malgré que j’aie été entourée d’une mer de personnes, je me sentais de même qu’une île, isolée et seule. J’écoutais leur bavardage bruyant qui ressemblait aux vagues s’écrasant sur le sable. Mais je n’entendais rien. N’ayant été vue et n’ayant été entendue par personne, je devenais invisible, une nullité.
Après que le jour est terminé, je suis retournée chez moi. Immédiatement, je me suis renfermée dans ma chambre. Toutes les émotions que j’avais refoulées bouillonnaient au-dessus de mon estomac. Mon corps a commencé à trembler violemment. Les larmes comme la lave torride ont fait éruption sur mes joues. Je ne pouvais pas les arrêter. Beaucoup de questions sont survenues dans mon esprit.
–— Pourquoi personne ne m’aimait? Pour quelle raison suis-je ici ? Y a-t-il un problème avec moi ? Je pense que les Américains sont censés être aimables, n’est-ce pas?
Mais la plus grande préoccupation faisait glacer mon sang dans mes veines.
–—Que faire si cela continue d'arriver? Que ferai-je? Encore plus important, qu’est-ce je peux faire ?
Le rêve que j’avais imaginé s’est brisé en mille morceaux. Dans ce rêve, je connaissais la chaleur, le bonheur et l’amitié des Américains. Fâcheusement, tout ce que j’avais était la réalité brutale. Mes attentes différaient tellement de ce rêve infantile et idéalisé. Ce n’est pas un rêve ; c’est un cauchemar. J’étais incapable de mettre en mots le désespoir, la déception, la douleur que je vivais. Assise sur ma table de nuit, la photo de ma famille heureuse me regardait. Je me suis souvenue de l'irritation de mon père le moment où la photo a été prise. Les larges sourires espiègles de mes sœurs et le visage plein d’apitoiement de ma chère mère me faisaient pleurer plus intensément. Les vagues de mal du pays que j’avais affrontées sont retournées, me tirant en dessous. Je baignais dans la tristesse. Non—Je m’y noyais.
Dans ce moment, j’étais vraiment seule. Personne n'était là pour m’aider, pas mes parents, pas mes sœurs, pas mes amis. Je me souviens, j’ai réalisé que le monde me décevait. Une espérance qui peut se tuer facilement. Et quand on sent la misère, on se rend compte de la solitude de la vie.
Bravo Elena- C'est un travail vraiment extraordinaire! Tu écris tellement bien en français -- a un niveau vraiment avancé. Je crois qu'il est toujours difficile de déménager -- et quitter son pays et ou famille est encore plus difficile... tu arrives à dépendre tes sentiments de manière excellente. Bon travail ce semestre! J'ai beaucoup apprécié ta présence exquise en classe! Merci pour ta participation et en enthousiasme.